Hours of Operation

Open daily from mid-June to the Labour Day weekend, and on Wednesdays and Thursdays during the off season, 10am to 4 pm. Closed January & February, 2024

Ouvert chaque jour de 10h00 à 16h00, dès la fin juin jusqu’à la fin de semaine de la Fête du Travail. Ouvert le mercredi et le jeudi hors saison. Fermé pour janvier et fevrier 2024

Admission/Entrée:
Adults/Adultes - $10 
Students/Etudiants - $5 

*Donations are gratefully accepted
*Dons grandement appréciés

St. Paul des Metis

In the late 1800s, the extermination of the buffalo and influx of settlers made life very hard for the Métis people. Many found themselves cut off from any hope of leading good lives on the land they felt they were a part of. Oblate missionary, Father Albert Lacombe, attempted to address this problem by creating a farming settlement for the Métis. “St-Paul-des-Métis” was established by an Act of Parliament on January 5, 1896. The task of developing the four leased townships was assigned to Father Adéodat Thérien. Without the promised equipment, livestock and government funding, the colony was challenged from the outset and relied mainly on charitable donations.

When fire destroyed the new boarding school in 1905, the colony’s managing board and Father Thérien felt the project should be abandoned and the district opened to French-Canadian settlers. Métis protests and a petition to Ottawa had no effect.

A new era in the town’s history began when it was officially opened to outside homesteaders in 1909. Some Métis families felt they had been victimized and left: others chose to stay and their descendants remain in St. Paul to this day.

Within a few days in April 1909, hundreds of pioneers, mostly from Québec, filed for homesteads on what had been leased land reserved for the Métis. Paying $10 for a quarter-section, each was required to cultivate 40 acres and build a permanent dwelling within three years. Unlike other parts of the province being opened for settlement, St-Paul-des-Métis already had in place many amenities: a Roman Catholic Church, post office, two stores, sawmill, telegraph office and flour mill. Two blacksmiths and a carpenter soon after, opened businesses, followed by an implement dealer and shoemaker/harness maker.

The arrival of the railway in 1920, brought access to markets for the farmers and with it, hope of prosperity. The railway link was so important that delays in rail construction were overcome by local volunteers who built a spur line from Spedden. Incorporated as a village in 1912, the village council wrote to Ottawa in 1920, requesting that the words “des-Métis” be dropped from the name. It wasn’t until 1936, when incorporated as a Town, that the change to “St. Paul” became official.

 

 

St-Paul-des-Métis

Panneau 1

Vers la fin des années 1800, l’extermination du bison et l’arrivée massive des colons rendirent la vie des Métis très difficile. Bon nombre d’entre eux perdirent tout espoir de mener une bonne vie sur la terre qu’ils croyaient la leur. Un missionnaire oblat, le père Albert Lacombe, tenta d’aborder ce problème en créant un établissement agricole pour les Métis. C’est alors que, le 5 janvier 1896, « St-Paul-des-Métis » fut établi par une loi du Parlement. La tâche de développer les quatre townships fut assignée au père Adéodat Thérien. Sans les instruments, le bétail et le financement promis par le gouvernement, la colonie fut confrontée à des défis dès le début et se vit dépendre principalement des dons de bienfaisance. En 1905, lorsqu’un incendie détruisit le nouveau pensionnat, le conseil d’administration de la colonie et le père Thérien crurent que le projet devait être abandonné et le district fut ouvert aux colons canadiens-français. Les Métis protestèrent et leur pétition adressée à Ottawa n’eut aucun effet. En 1909, ce fut le début d’une nouvelle ère lorsque St-Paul-des-Métis ouvrit officiellement ses portes aux homesteaders de l’extérieur. Certaines familles métisses se sentirent lésées et quittèrent St-Paul-des-Métis. D’autres choisirent d’y rester et leurs descendants y habitent toujours aujourd’hui.

 

Panneau 2

En 1909, en quelques jours, des centaines de pionniers, la plupart du Québec, remplirent les homesteads loués et réservés aux Métis. Pour 10 $, ces pionniers purent acheter un quart de section, dont 40 acres devaient être cultivés, et ils durent y construire une habitation à l’intérieur de trois ans. Contrairement aux autres endroits de la province s’ouvrant à la colonisation, St-Paul-des-Métis comptait plusieurs établissements : une église catholique romaine, un bureau de poste, deux magasins, une scierie, un poste de télégraphe et un moulin à farine. Peu après, deux forgerons et un charpentier y installèrent leur entreprise et furent suivis d’un marchand de matériel agricole et d’un fabricant de chaussures et d’attelages. L’arrivée de la voie ferrée en 1920 apporta aux agriculteurs un accès aux marchés ainsi qu’un espoir de prospérité. La liaison ferroviaire revêtait une telle importance que les retards dans la construction de la voie ferrée furent compensés par des bénévoles qui construisirent une voie ferrée secondaire partant de Spedden. Après l’incorporation du village en 1912, le conseil écrivit à Ottawa en 1920 pour demander que « des-Métis » soit retiré du nom du village. Ce n’est qu’en 1936, lorsque le village fut incorporé en tant que ville, que le nom fut changé officiellement à « St-Paul ».

 

A la conclusión del Siglo XIX, la exterminación de los búfalos y la llegada de los pioneros hizo que la vida sea muy difícil para la gente mestiza, o Métis.  Muchos perdieron la esperanza de vivir una buena vida en la tierra de la cual ellos formaron parte.  El misionario oblata, Padre Albert Lacombe, quiso enfrentar este problema con la creación de una colonia agrícola para los Métis.  « Saint Paul des Métis » fue establecido por un acta de parlamento el día 5 de enero de 1896.  El trabajo de desarrollar los cuatro ‘townships’ de tierra arrendados cayó sobre el Padre Adeodat Therien.  Sin los prometidos equipos, ganado, y financiamiento gubernamental, la colonia enfrentó obstàculos desde el principio, y se llevó adelante mayormente gracias a donaciones caritativas.

Cuando un incendio destruyó la nueva escuela residencial en 1905, la junta administrativa de la colonia y Padre Therien opinaron que el proyecto debería ser abandonado, y el distrito abierto a pioneros Franco-Canadienses.  Las protestas de los Métis y una petición a Ottawa no tuvieron efecto.

Una nueva era en la vida del pueblo comenzó cuando fue abierto oficialmente a pioneros no Métis en 1909.  Algunas familias Métis se sintieron victimizados y se fueron; otros decidieron quedarse y sus decendientes residen en Saint Paul hasta hoy.

Dentro de pocos días en abril de 1909, cientos de pioneros, mayormente de Quebec, registraron sus tierras como ‘Homesteads’ sobre lo que había sido terreno arrendado y reservado para los Métis.  Por la suma de $10 para 180 acres (72.8 hectàreas), cada pionero se comprometió a cultivar 40 acres y construir un domicilio permanente dentro de tres años.  En contraste con otras partes de la provincia siendo abiertas para la colonización, ya existieron en Saint Paul des Métis muchas comodidades: Una Iglesia Católica, correo, dos tiendas, un aserradero, oficina de telégrafo, y molino.  Dentro de poco, dos herreros y un carpintero abrieron sus puertas para trabajar, seguidos por un vendedor de implementos agrícolas y un zapatero/fabricador de arnéses.

La llegada del ferrocarril en 1920 abrió para los agricultores un acceso a los mercados, y con eso, la esperanza de prosperidad.  El vínculo ferroviario fue tan importante que unas demoras en la construcción de las rieles fueron superadas por voluntarios locales, quienes construyeron la sección de rieles de Spedden a Saint Paul.  Incorporado como aldea en 1912, el consejo municipal escribió a Ottawa en 1920, solicitando que las palabras « des Métis » sean retiradas del nombre.  Sin embargo, no fue hasta 1936, cuando se incorporó como pueblo, que el cambio a « Saint Paul » fue oficial.